Cyrill Wunderlin (1986)
- Stagiaire PBI 2016
- Master en Anthropologie sociale et Culture, politique et religion dans les sociétés plurielles
Avant le départ
Interview avec Cyrill Wunderlin, août 2016
Bientôt tu vas commencer ton engagement pour PBI au Mexique. Comment vois-tu cette année à venir ?
Je me réjouis que ça débute bientôt. Cela fait déjà plusieurs mois que je me suis intéressé à l’option d’un engagement et que j’ai posé ma candidature pour un projet. C'est en mars 2016, après ma semaine intensive de formation à Barcelone, que j'ai enfin su si j'étais sélectionné pour m'engager pour PBI Mexique.
Du coup, cet été, j’ai profité de la Suisse, j’ai passé de bons moments avec mes amis. Et puis, grâce à mon stage dans les bureaux de PBI Suisse, j'ai pu rentrer dans le monde de PBI. Maintenant, tout ce que je ressens, c'est la joie de bientôt partir pour une année à Oaxaca, même si, bien sûr, j'éprouve également beaucoup de respect par rapport au travail qui m'attend.
Est-ce que ton engagement s’accompagne d’une certaine crainte ?
A vrai dire pas du tout ! D’un côté, PBI est très bien organisée en termes de sécurité et, d’un autre , je me suis préparé en conséquence. Le fait que la vie au Mexique ne soit pas la même qu’en Suisse est évidemment clair pour moi. Mais cela ne va pas m’empêcher de mener une existence sereine à Oaxaca. Etre volontaire au Mexique pour PBI ne signifie pas être sur place "sous couverture", l'organisation est parfaitement connue dans le pays et légalement déclarée.
Pourquoi réalises-tu un volontariat avec PBI ?
Cest notamment pendant mes études d'anthropologie sociale que j'ai eu de nombreuses occasions de connaître différentes régions du monde via des longs voyages. A chaque fois, j'ai été confronté aux inégalités, qui m'ont fortement marqué. Comme touriste dans un pays, chacun effleure la réalité de la vie des habitants pendant quelques semaines avant de rentrer en Suisse, où règnent paix et sécurité.
Mon année avec PBI au Mexique représente également une année de solidarité. Un engagement avec PBI me semble très juste, car PBI accompagne de très près des personnes et des organisations qui luttent pour les biens les plus élevés de la société, à savoir la justice et la paix. Je me réjouis de rencontrer des défenseurs des droits humains et de les aider à maintenir des espaces sûrs pour leurs activités. Les expériences personnelles et professionnelles vont certainement me marquer durablement, ce qui me réjouit.
A quoi ressembleront tes premiers jours au Mexique?
Je m'envole début septembre pour Mexico-City pour y retrouver d'autres nouveaux volontaires qui commencent également leur année avec PBI Mexique. Je les connais déjà parce que nous étions ensemble à la semaine de formation à Barcelone et je me réjouis de les revoir.
Au début, nous aurons ainsi des introductions pour plusieurs domaines d'activités et recevrons toutes les informations nécessaires pour pouvoir commencer dans les équipes de terrain*. Après quelques jours, ce sera le grand départ vers nos équipes respectives, soit au Nord, soit au Sud.
Une fois sur place, à Oaxaca, nous aurons encore quelques jours d’introduction pour que nous soyons vraiment prêts. Les premiers mois, nous serons évidemment « les nouveaux », mais début 2017, des prochains « nouveaux » volontaires nous rejoindront et ça sera ensuite à moi de les introduire à leurs activités.

Mexiko: 100 000 und 43 Verschwundene / Cyrill Wunderlin: Gegen das Vergessen. Der Fall von Rosendo Radilla. / Zaida Haener: "Das neue Gesetz gibt den Angehörigen Mut weiterzukämpfen."

Mexique: 100 000 et 43 disparus / Cyrill Wunderlin: lutte contre l'oubli - le cas Rosendo Radilla. / Zaida Haener: "La nouvelle loi ranime l'espoir des proches des disparus."


