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Guatemala: engagez-vous pour la liberté de la presse

Guatemala: engagez-vous pour la liberté de la presse
adrian

Carlos Choc aurait aimé devenir footballeur, mais sa carrière a basculé dans le journalisme en travaillant pour une radio locale. Jamais il n’aurait pensé que cela le conduirait à craindre pour sa vie. Carlos Choc est menacé et persécuté depuis cinq ans pour avoir enquêté sur les activités de l’entreprise minière Solway et de la mine de nickel Fénix au Guatemala. La multinationale suisse est tenue pour responsable de la pollution environnementale ainsi que de nombreuses violations des droits humains dans la région.

En 2017, lors d’une manifestation, le journaliste a filmé un policier en train de tirer sur un pêcheur qui manifestait aux abords de la mine contre la pollution du lac Izabal. Ce dernier est une source de revenus importante pour la population locale majoritairement autochtone. Depuis cet événement, une procédure judiciaire est en cours contre Carlos Choc pour des crimes qu’il n’a pas commis. Ce père de famille de 40 ans redoute la prochaine audience fixée en août 2023, craignant d’être arrêté.

PBI accompagne Carlos Choc et le cabinet d’avocats qui le défend contre ces fausses accusationsAu mois d’avril, Carlos Choc a été invité en Suisse par PBI afin d’attirer l’attention sur les violations des droits humains dans l’affaire de la mine. À Berne comme à Genève, le journaliste a témoigné des préoccupations des communautés de la région du lac Izabal. L’attention et la présence internationales lors de sa prochaine audience le 22 août sont très importantes pour garantir un procès équitable. 

La criminalisation des journalistes au Guatemala doit cesser ! Les journalistes ne devraient pas être contraints de se cacher, d’être emprisonnés ou même tués simplement pour avoir exercé leur métier. En faisant un don, vous contribuez à ce que des cas comme celui de Carlos Choc attirent l'attention internationale et que le droit à la liberté de la presse soit respecté. 

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