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Volontaire du mois: Jean-Jacques Ambresin

Volontaire du mois: Jean-Jacques Ambresin
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Cette année, à l'occasion du 40e anniversaire de PBI, nous souhaitons reconnaître et valoriser le travail de tou·te·s les volontaires qui ont servi. Chaque mois, nous vous présentons un·e ancien·ne volontaire. Voici Jean-Jacques Ambresin, volontaire PBI au Guatemala en 2008-09.

Brève Biographie

Jean-Jacques Ambresin, enseignant primaire, puis secondaire a également été actif en politique. Député au Grand Conseil vaudois durant trois décennies et ancien municipal à la ville de Renens, il a rejoint PBI à l'âge de 65 ans, afin de promouvoir la création d’un espace de paix au Guatemala. Son engagement auprès de PBI lui permet d’affirmer qu’il n’est jamais trop tard pour réaliser ses rêves. Dans un article du journal 24 Heures, il raconte: «J’ai adoré mon engagement au Grand Conseil, mais maintenant que j’ai enfin du temps pour moi, je voulais agir plus directement, sur le terrain et de manière moins générale.»

Quel élément de ton engagement avec PBI t’a le plus marqué          

Un élément qui m’a marqué est l’immense besoin de soutien des populations autochtones face au système oligarchique qui dirige les pays en voie de développement. J’ai également trouvé impressionnant le courage des communautés qui essaient de faire valoir leurs droits par les moyens légaux à disposition, en dépit du mépris de la caste au pouvoir. Je l’ai vu et vécu au Guatemala, mais le constat vaut ailleurs.

J’ai beaucoup apprécié aussi la chance qui était la nôtre de pouvoir côtoyer aussi bien les défenseurs et défenseuses que nous accompagnions que des personnes des ministères et des ambassades.  

Est-ce qu’il y a eu, lors de ton volontariat, une expérience particulière que tu souhaiterais partager avec nous?    

Entre une exhumation, une marche de protestation contre l’ouverture d’une carrière par une cimenterie, des leaders communautaires menacés de mort ou ce pauvre gars sous le coup d’un mandat d’arrêt sans le savoir, ce ne sont pas les anecdotes qui manquent. Mais il faut aller au-delà et souligner le climat d’incertitude dans lequel nos accompagné∙e∙s sont plongé∙e∙s en permanence, climat qui fait partie de l’oppression et l’intimidation de l’oligarchie en place.

Jean-Jacques Ambresin«Ce ne sont pas les anecdotes qui manquent. Mais il faut aller au-delà et souligner le climat d’incertitude dans lequel nos accompagné∙e∙s sont plongé∙e∙s en permanence» - Jean-Jacques Ambresin, Guatemala 2008-09

 

Quels conseils prodiguerais-tu aux personnes intéressées par un volontariat au sein de PBI?

Je doute que des jeunes aient besoin de conseils d’un vieux de mon âge!

Il faut évidemment se demander pour quelles raisons JE veux partir. Il faut également être conscient∙e que sa propre contribution ne pourra pas résoudre tous les problèmes.

Au début de la mission, une année peut paraître une échéance très lointaine, voire hors d’atteinte. Dans ce cas, mieux vaut se fixer des échéances plus rapprochées, par exemple, la fin de la formation sur place, le moment de la première évaluation ou alors Noël ou Pâques ou un autre moment. C’est l’occasion de faire un point, au minimum à titre personnel, et de se dire qu’on a franchi une étape.

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