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Guatemala : multiplication des attaques contre les défenseurs∙euses des droits humains à Verapaces et Chiquimula

Guatemala : multiplication des attaques contre les défenseurs∙euses des droits humains à Verapaces et Chiquimula
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PBI est très préoccupé par la sécurité de Lesbia Artola, responsable de l'organisation guatémaltèque Comité Campesino del Altiplano (CCDA), qui est exposée à de graves diffamations en relation avec des conflits fonciers.

Lesbia Artola est la coordinatrice de l'organisation Comité Campesino del Altiplano (CCDA) de las Verapaces au Guatemala. La défenseuse des droits humains s’engage pour les droits fonciers et les droits des populations autochtones ainsi que ceux des petit∙e∙s agriculteurs∙trices dans les départements d'Alta et de Baja Verapaz. Lesbia Artola et sa collègue Imelda Teyul sont constamment exposées à des menaces contre leur sécurité privée. En 2018, elles ont perdu trois membres de leur organisation dans une vague d'assassinats de militant∙e∙s des droits humains.

Le Comité Campesino del Altiplano

Le Comité Campesino del Altiplano a été fondé en 1982. Initialement en clandestinité, le Comité a officiellement commencé à fonctionner en 2000. Depuis sa création, le Comité se bat pour de meilleures conditions de vie des petit∙e∙s agriculteurs∙trices en œuvrant pour un changement global au niveau social, économique et politique. Il préconise également un traitement respectueux des cultures, des langues, des traditions et des territoires des peuples autochtones.

Un problème de grande envergure

Lesbia Artola, qui s'est rendue en Suisse en 2019 dans le cadre d'un tour de plaidoyer (speaking tour) organisé par PBI, n'est pas la seule dont la sécurité est gravement menacée en raison du militantisme de son organisation. Les membres de l'organisation Central Campesina Ch'orti' Nuevo Día (CCCND) ont également fait l'objet d'attaques ces derniers mois. Les attaques contre les dirigeants des communautés autochtones Ch'orti à Jocotán, Chiquimula, se sont même multipliées suite à un arrêt de la Cour constitutionnelle du 28 juillet. Ce dernier accorde aux communautés autochtones de Jocotán leur droit à des terres communales.

PBI est préoccupée par l'état présent et suit étroitement la situation.

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