
Julian Streit (1992)
- Engagements en tant que représentant d'œuvres d'entraide lors d'auditions sur l'asile pour l'EPER et en tant que collaborateur juridique bénévole à la Freiplatzaktion de Zurich
- Stages à la Cour pénale internationale à La Haye et à l'ambassade de Suisse en Israël
- LLM en droit international public à l'Université de Leiden
- Bachelor en relations internationales aux Universités de Genève et St. Joseph - Beyrouth
Reportage sur le terrain
- Témoignage de Julian Streit sur sa mission en Colombie, 01.11.2023
- Colombie: deux ans après la brutalité policière de la grève nationale, 28.04.2023
Le 28 avril 2021, des manifestations nationales en Colombie ont été violemment réprimées par la police dans de nombreuses villes. Deux ans plus tard, les victimes des violences policières sont toujours en attente de justice. Découvrez l'article écrit par le volontaire suisse Julian Streit actuellement à Bogotá. - Autre article de Julian Streit sur la politique de paix du gouvernement Preto et l'accompagnement d'une action humanitaire dans la région du Pacifique: La “paz total” frente a la realidad territorial, PBI Colombie, avril 2023 (aussi en anglais)
- Julian Streit: son récit saisissant sur les disparitions forcées à Buenaventura en Colombie, 5.12.2022
Julian Streit décrit dans un rapport saisissant l'histoire de Buenaventura, marquée par la violence, les intérêts économiques dans la zone et le combat des organisations d'aide aux victimes pour la vérité et la justice. L'article complet est disponible en espagnol, en anglais et en allemand.
Avant la mission
Depuis ma jeunesse, je m'intéresse aux thèmes et aux contextes politiques et sociaux dans les différentes régions du monde. Pendant et après le gymnase, j'ai passé plusieurs mois en Amérique latine pour des séjours d'échange et de volontariat et j'ai développé un vif intérêt pour l'arrière-plan des conflits sociaux et armés qui y marquent le quotidien des personnes. J'ai ainsi suivi avec intérêt le processus de paix entre le gouvernement et les FARC-EP en Colombie. Grâce au processus inclusif et aux programmes et mécanismes complets pour une transformation sociale durable, l'accord de paix signé en 2016 m'a semblé être un tournant historique. Pendant cette période, je me suis penché sur les questions relatives au traitement du passé et à la promotion de la paix dans d'autres pays et contextes culturels, et j'espérais vraiment que cela aurait un certain impact. J'ai donc été d'autant plus déçu de constater que la violence a de nouveau augmenté dans le pays suite à l'abandon du processus de paix par le gouvernement sous la présidence d'Iván Duque, et de voir qu'aucun autre pays d'Amérique latine ne connaît actuellement autant d'assassinats d'activistes politiques.
En travaillant avec PBI Colombie, j'espère contribuer à élargir la marge de manœuvre des militant·e·s menacé·e·s et à leur permettre de bénéficier d'une visibilité internationale conforme à leurs revendications. Les activistes connaissent mieux que quiconque les besoins des groupes de population les plus touchés par la violence politique. Leur activisme peut avoir un effet de levier durable dans la lutte contre les causes profondes des conflits armés.
Premières impressions de la mission
Le jour de mon arrivée à Bogotá a eu lieu le premier tour des élections présidentielles en Colombie. Compte tenu du climat de division politique et de violence qui règne dans une grande partie du pays, il s'agit d'un moment difficile pour commencer à travailler pour PBI Colombie. En même temps, le résultat du premier tour illustre l'aspiration d'une grande partie de la population à une société juste et non-violente. Dans la perspective de mes 18 prochains mois dans le pays, je considère cela comme un encouragement pour la suite.

L'histoire de la violence des groupes de guérilla de gauche et des groupes paramilitaires de droite dans le département colombien du Putumayo remonte à plusieurs décennies. L'accord de paix de 2016 entre le gouvernement colombien et la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) n'a pas apporté l'apaisement escompté. Bien au contraire, l'absence de mise en œuvre des réformes convenues a créé un dangereux vide de pouvoir, comme l'illustre l'exemple de Jani Silva, défenseuse des communautés paysannes.

Die Geschichte der Gewalt der linken Guerilla- und rechten paramilitärischen Gruppierungen im kolumbianischen Departement Putumayo reicht über viele Jahrzehnte zurück. Der Friedensvertrag von 2016 zwischen der kolumbianischen Regierung und der Guerilla der Revolutionären Streitkräfte Kolumbiens (FARC) brachte nicht die erhoffte Linderung. Die fehlende Umsetzung der vereinbarten Reformen kreierte im Gegenteil ein gefährliches Machtvakuum, wie das Beispiel der Kleinbäuerin Jani Silva zeigt.

Präsident Gustavo Preto versprach während den Wahlen im letzten Jahr eine Politik des umfassenden Friedens einzuführen, welche gegenwärtig die politische Agenda seiner Regierung prägt. Doch die Herausforderungen in den vom bewaffneten Konflikt betroffenen Regionen sind gross. Der Freiwillige Julian Streit berichtet aus dem Einsatz über die Begleitung einer humanitären Aktion im Pazifikraum.
Am 28. April 2021, starteten in Kolumbien landesweite Proteste, die die Polizei in zahlreichen Städten gewaltsam niedergeschlug. Die Opfer der Polizeigewalt warten bis heute auf Gerechtigkeit. Julian Streit berichtet über die Menschenrechtslage zwei Jahre danach.
800 Personen wurden bisher in Buenaventura, Kolumbien, gewaltsam verschwunden. Mit der geplanten Hafenerweiterung steht nun die Bergung der Überreste, die im Hafen vermutet werden, in Gefahr. Der PBI-Freiwillige Julian Streit berichtet in diesem Artikel über den Kampf der Angehörigen für Wahrheit und Gerechtigkeit.

Der 29-jährige Julian Streit bricht Ende Mai für 18 Monate als Freiwilliger mit der Organisation Peace Brigades International (PBI) nach Kolumbien auf. Dort wird er als unbewaffneter Menschenrechtsbegleiter Friedensaktivist*innen begleiten und schützen, damit diese ungefährdet ihrer Arbeit nachgehen können.