
Après son retour
Il y a des gens qui mettent tout en œuvre dans l'espoir d'obtenir justice, sans se soucier des risques qu'ils encourent. Ces gens (...) nous montrent que le courage est le sens de la vie. Ces mots, prononcés par le conseiller fédéral Moritz Leuenberger à la remise du Prix Courage 2004, s'appliquent effectivement aux défenseurs des droits humains que j'ai accompagnés en Colombie. Grâce à leur travail non violent dans un conflit d'une extrême brutalité, ils donnent un signe d'espoir. Quitter la Colombie n'a pas été facile et j'ai souvent l'impression qu'une partie de moi se trouve encore là-bas. La joie de vivre, la fantaisie et la créativité des gens me manqueront. Le travail de PBI, sans aucun doute unique en son genre, était extrêmement captivant et m'a donné un aperçu des mécanismes du conflit colombien, même si celui-ci me paraît aujourd'hui encore plus complexe qu'il y a une année. A l'heure de mon retour, je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui m'ont soutenu dans mon travail. En été 2004 Josef Stadelmann retournait en Colombie.


