
Jeannine Käser (1990)
- Stagiaire PBI 2013
- Bachelor en sciences de la société, culture et des religions
Après le retour
Jeannine Käser a travaillé pendant six mois (2016/2017) comme stagiaire chez PBI Suisse, après avoir voyagé un an en Amérique latine. Elle savait qu'elle voulait y retourner, cette fois, pour y travailler, et a donc fait une demande de volontariat auprès de PBI Honduras. Le 8 décembre 2017, elle s'est finalement rendue au Honduras en tant qu'observatrice des droits humains pour une durée d'un an.
Avant le départ
Jeannine Käser a travaillé six mois en tant que stagiaire chez PBI Suisse en 2016/2017, après avoir voyagé en Amérique du Sud pendant un an. Mais elle a voulu retourner en Amérique latine pour plus longtemps, alors elle a postulé à PBI Honduras. Le 8 décembre 2017, elle partira pour un an au Honduras afin de travailler pour le respect des droits de l'homme.
"Mon départ en mission est imminent. Pour beaucoup, c’est un projet un peu incompréhensible et fou. Parce que le Honduras, on en sait généralement très peu. Quand on fait des recherches, on trouve des informations sur les taux élevés de criminalité et de meurtre, les gangs de jeunes, les drogues ... Beaucoup s'interrogent sur ce qui motive une jeune femme à quitter la sécurité en Suisse pour aller dans un tel contexte.
Les questions des droits de l'homme m’ont toujours intéressée et je me suis demandée comment je peux réellement contribuer à améliorer la situation. L’engagement avec PBI est un moyen pour moi de faire cette contribution.
Je suis convaincue par les principes et les méthodes de PBI
Au début du stage, j'étais très sceptique et remettais en question le travail de PBI. Mais mieux je comprenais les principes et les méthodes, plus le travail de PBI m'a convaincu. Je tiens à souligner que PBI ne fonctionne que sur demande et adhère au principe de non-interférence. Parce que je ne veux pas aller au Honduras pour y pratiquer le néo-colonialisme. La société civile hondurienne n'a besoin de personne pour leur dire quoi faire. Ma contribution est de renforcer le respect des droits humains. Les activistes sur le terrain devraient pouvoir faire leur travail sans avoir à vivre tout le temps dans la peur.
Les rencontres avec les activistes ont été décisives
J’ai pris la décision de m’engager avec PBI après avoir eu l’occasion de rencontrer plusieurs défenseurs et défenseuses des droits humains (DDH) lors de leurs tournées en Suisse. Entendre leurs témoignages directs sur l’importance de PBI pour qu’ils puissent continuer de défendre leurs causes et rester en vie a été d’une grande motivation.
J’ai hâte de commencer à travailler avec les DDH. Je sais bien qu’en un an je ne déplacerai pas les montagnes, mais je suis motivée à faire de mon mieux pour que les DDH puissent continuer leur travail dans le futur.
Interview avant son départ: