Dans le cadre du 40e anniversaire de PBI, nous présentons chaque mois le profil d'un∙e ancien∙ne volontaire. Ce mois-ci, c'est le tour de Jonas Ottiger, qui était volontaire pour PBI en Indonésie (Wamena/Papouasie) de septembre 2005 à septembre 2006.
Courte bibliographie
Jonas a fait des études en Psychologie du Travail (demi-licence à Lausanne et licence à Neuchâtel). Après sa première expérience dans le domaine du recrutement, il a voulu se lancer comme délégué au CICR. Pour gagner de l'expérience, il est parti faire du volontariat avec PBI en Indonésie. Par la suite, il s'est marié (et par conséquent abandonné l’idée de devenir délégué CICR) et a travaillé 12 ans pour Nestlé dans les ressources humaines. Depuis juin 2020, il a rejoint le CICR en tant que Head of People Analytics.
Quel élément de ton engagement avec PBI t’a le plus marqué?
Le contact avec les défenseurs·euses locaux·les des droits humains, notamment un Papou avec qui nous avons travaillé de manière très proche. Il n’avait pas eu la possibilité de faire des études avancées en droit comme il l’avait souhaité, mais s’impliquait corps et âme à son idéal de protéger les droits humains dans sa région, avec très peu de moyens et en pleine conscience du risque que cela impliquait pour sa personne. Une expérience incroyablement inspirante.
Est-ce qu’il y a eu, lors de ton volontariat une expérience particulière que tu souhaiterais partager avec nous?
Ce qui était particulier à la Papouasie, c’était l’éloignement des endroits dans lesquels nous travaillions. Le réseau routier était très limité dans cette région montagneuse, nous devions donc nous déplacer soit en pick-up ou à pied, ou même dans certains cas dans de petits avions gérés par les organisations missionnaires locales.
«En général, le voyage prenait beaucoup plus de temps que les interventions elles-mêmes, mais que de rencontres et d’expériences!»
Quels conseils prodiguerais-tu aux personnes intéressées par un volontariat au sein de PBI?
Questionnez-vous sur votre intérêt pour les valeurs fondamentales de PBI telles que la non-violence. Quel est votre objectif personnel, et comment le combiner avec un bénéfice pour les populations que vous souhaitez soutenir? Enfin, assurez-vous que l’approche « grassroots », qui consiste à être en contact direct avec les intervenant·e·s sur le terrain et qui implique une présence continue auprès de ces personnes (avec les limites de confort que cela représente par rapport à un travail de bureau ou dans une plus grande organisation), vous corresponde.
